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Selon Pépite
23 octobre 2016

Buffet froid à Pouldreuzic

Buffet froid à Pouldreuzic de Françoise Le Mer

Cet été quand nous sommes partis en Bretagne, je me suis arrêté un moment à la maison de la presse du village où nous logions et j'ai été surprise de découvrir tout un rayon de polars et romans d'auteurs locaux. Même si j'avais emporté plusieurs lectures, je n'ai pas pu m'empêcher d'en prendre quelques uns par curiosité. J'ai d'emblée sauté sur "Buffet froid à Pouldreuzic" car c'était exactement là où nous nous trouvions. Je l'ai commencé immédiatement et l'ai dévoré en deux soirs. J'avoue que l'ambiance très particulière m'a vraiment plu: un mélange d'Agatha Christie et de "Secret Story". C'est étonnant et détonnant! Même s'il s'agit d'un policier, cartains passages sont très drôles (enfin surtout au début). Je me suis vraiment laissée prendre par l'intrigue. C'est un chouette roman pour les vacances ou pour se détendre.

Conquise par cette découverte, je suis retournée quelques jours après à la maison de la presse; et là, j'ai été hyper déçue d'avoir manqué l'auteur de quelques minutes... j'aurais tellement aimé échanger avec elle et lui dire que j'avais bien aimé son roman. Alors pour me consoler je suis repartie avec de nouveaux polars!

N°10 - Buffet froid à Pouldreuzic

Quatrième de couverture: "Et vous, que feriez-vous si vous gagniez une très forte somme au loto ? Sans doute, l’idée de ce couple pour dépenser sa fortune ne vous serait-elle pas venue à l’esprit…

Sept personnes ont le bonheur de se voir choisies pour participer à un jeu télévisé. Elles devront, en quatre jours, résoudre une énigme élaborée par la production d’une grande chaîne. À la clé, 200 000 € pour le gagnant !

Dans un cadre enchanteur, un manoir de la commune de Pouldreuzic en pays bigouden, ces sept candidats vont rivaliser d’intelligence ou de duplicité afin de remporter le gros lot.

Ils sont loin, bien entendu, d’imaginer la diabolique surprise qui les attend…"

Extrait choisi: "Un peu plus tard, à l'étage, Claire-Marine Le Brabant eut le plaisir de mettre à proffit ses propres conseils. L'habit faisant le moine, la soubrette improvisée naviguait de chambre en chambre attentive aux desiderata de tous. Si les hommes se contentèrent de la pièce qu'on avait attribuée à chacun d'eux et qui figurait sur une liste de recommandations remises à l'étudiante par gontran, les femmes, en revanche, se montrèrent moins docile et voulurent comparer leurs pénates. C'est ainsi que Marjorie jugea "impossible" le papier mural jaune et moiré de sa chambre. Il convenait mieux à une vieille personne, en l'occurence à Hermione. Cette dernière, par ailleurs, trouva inadmissible de ne bénéficier que d'une cabine de douche alors que la jolie rousse et Patricia jouissaient d'une salle de bains individuelle. Mais quand l'infirmière à la retraite demanda à Marjorie d'échanger leurs chambres, l'assistante dentaire considéra d'un oeil nouveau son papier peint, décrétant même qu'il avait un certain charme suranné... Entre-temps, Marjorie avait visité les appartements de l'institutrice et l'exhortait à la sagesse:

- Certes, Hermione, vous n'avez pas de baignoire, mais votre chambre est plus grande que la mienne et vous avez là une très jolie cheminée en marbre! c'est ravissant!

- Je n'irai pas me baigner dans ma cheminée! pesta la vieille dame. Si elle vous plait tant, prenez-la et faites un feu de bois.

- Je suis allergique à la fumée, Hermione... susurra la jolie rousse. Mais vous savez, c'est prouvé, ajouta-t-elle, doctorale, il est bien plus sain de prendre une douche qu'un bain!

- Puisque vous vous préoccupez tant de ma santé, répliqua l'institutrice, toujours aussi acerbe, échangeons alors nos chambres.

Mais Marjorie fit comme si elle n'avait pas entendu. Lorsque Hermione se retourna vers elle, la jeune femme s'était déjà eclipsée dans le couloir, laissant derrière elle le sillage d'un parfum capiteux.

cependant, l'institutrice n'était pas fille de chef militaire pour rien! N'écoutant que son tempérament belliciste, elle pourchassa l'ennemie retranchée dans son bunker et toqua à sa porte.

- Marjorie! Etant donné que nous nous sommes mises d'accord, ouvrez-moi et passez-moi votre valise! Je vais vous aider à la porter dans votre nouvelle chambre."

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Commentaires
L
rien que le titre....ça donne envie de flemmarder avec sur la plage...
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L
Et bien, tu vas en connaître plus que les natifs bretons ;-)<br /> <br /> J'avoue que je ne connais pas ni l'auteur, ni la collection.<br /> <br /> Merci pour le partage!
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L
Excellente idée cette lecture en situation!!
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Selon Pépite
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