- 268 - sweet dreams are made of this
Je ne vais pas commencer ce post avec une chorégraphie sur Eurythmics, mais c'est ce titre qui m'est venu pour vous présenter le pyjama dont je rêve depuis des décennies! Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii des décennies... Le modèle est un patron gratuit du magazine Avantages que j'achetais régulièrement adolescente (je l'achetais rien que pour les patrons gratuits). Sur la présentation du patron, il y avait une famille qui attendait le Père Noël avec le fameux pyjama; parce que dans sa grande générosité, Avanatages offrait le modèle pour enfant, femme et homme. Malgré un pas à pas assez détaillé, j'avais toujours renoncé à coudre ce fameux pyjama faute de temps, de tissu adapté et surtout par crainte de ne pas être à la hauteur. Mais cet été, tout à changé parce que j'ai trouvé LE tissu. C'est en partant en Normandie, j'avais oublié de prendre un élastique pour finir une cousette, je me suis donc arrêté à Lisieux pour dénicher une mercerie. J'en ai d'ailleurs trouvé une sans problème. Comme je ne porte malheureusement pas d'oeillère, j'ai vu que cette charmante mercerie faisait des soldes sur des coupons de tissus; et là... je tombe en arrêt devant un immense coupon à carreaux. Ni une ni deux, je repense à mon patron et je l'achète. J'ai du attendre de rentrer chez moi avant de l'attaquer ce pyjama (ça va j'étais bien occupée pendant les vacances alors j'ai pu tenir et puis j'avais quand même emporté ma machine à coudre, alors j'ai pu patienter).
Patron AVANTAGE 64
De retour de vacances, entre deux tournées de linge, j'ai commencé mon pyjama. Je crois que le plus long ça a été de couper toutes pièces dans le tissu. J'ai fait attention aux raccords, même si une fois cousu, ce n'est pas parfait. J'ai commencé par le pantalon: vite fait bien fait! Après j'ai attaqué la veste. Ca a été plus long à réaliser. D'une part j'ai pris du temps pour tenter de raccorder les carreaux, et d'autre part les finitions étaient nombreuses (boutons et boutonnièress, chute de passepoil dont je voulais me débarasser, poche,...). D'ailleurs tout n'est pas parfaitement réalisé. Certains raccords sont décalés au niveau du tissu mais le pire c'est celui du col que j'ai complètement raté. Naturellement je m'en suis rendue compte une fois que tout avait été assemblé et surpiqué. Comme je ne le porterai pas tout fermé jusqu'au cou, j'ai décidé de la laisser en l'état, parce que ça ne m'empêchera pas de dormir. Quand tout a été fini, je me suis dit que ce n'était quand même pas la mer à boire et que j'avais été bien bête de ne pas me lancer avant, parce qu'il n'y avait rien de bien compliqué. Il fallait juste prendre un peu son temps.
Tellement fière de ma cousette, j'ai donc déambulé dans la maison pour faire un mini défilé devant toutes les personnes présentes (mon mari qui regardait la TV et mes enfants dans leur chambre respective). Le premier à s'extasier, c'était mon mari: "Ohhhhhh, il est chouette! Ah oui, il vraiment joli! Tu vas pouvoir m'en faire un à moi aussi..." (bahhhhhhhhhhhhh, il a regardé le détail du modèle ou quoi????). Les filles ont aussi trouvé qu'il était sympa et que ça allait changer de mes vieilles loques de pyjs, que le tissu était joli, que s'il en restait, je pourrai aussi coudre... (là je me suis enfuie avant d'avoir une liste de revendications couturesques impossible à satisfaire avant la fin de ma vie). Vous aurez donc compris que j'aime énormément ce pyjama et que depuis quelques temps mes nuits sont bercées de doux rêves ;-°)
coton à carreaux de chez Danick et bouton de mon stock