Un avion sans elle
Un avion sans elle de Michel Bussi
Ce livre m'a été offert par ma très bonne amie M. avant l'été. J'avais déjà un livre en cours, alors je n'ai lu celui-ci qu'à la fin du mois d'Août. Je ne connaissais absolument pas cet auteur, mais je trouve que son style ressemble un peu à celui de Guillaume Musso (ils sont un peu dans le même registre). J'ai passé un très bon moment avec ce roman, qui se dévore en un rien de temps (pour celles et ceux qui ne l'ont pas lu: à emporter pour des vacances). L'auteur sait maintenir le suspens, et il y a suffiamment de rebondissments pour que le lecteur reste accroché. L'intrigue m'a bien plu, même si j'avais un peu deviné la fin. On ne peut s'empêcher de penser au film "la vie est un long fleuve tranquille" ou deux familles se disputent également un enfant avec le même clivage social; à la nuance près que dans ce roman, les Vital ne sont pas des "cas sociaux" (ils vivent très modestement et restent attachés à certaines valeurs comme le travail, l'effort, l'éducation...) et que les de Carville n'apparaissent pas comme une famille très engagée dans la religion (ils doivent leur réussite à l'entreprise familliale qu'ils continuent à faire évoluer au fur et à mesure des générations). Après cette lecture, j'ai très envie de lire un autre titre de Muchel Bussi. Si vous avez aimé un autre de ses livres, merci de me donner votre avis et vos conseil.
Quatrième de couverture: "23 décembre. Un crash d'avion dans le Jura. Une petite libellule de 3 mois tombe du ciel, orpheline. Deux familles que tout oppose se la disputent. La justice tranche: elle sera Emilie Vital. Aujourd'hui, elle a 18 ans, la vie devant elle mais des questions plein la tête. Qui est elle vraiment?
Dix-huit ans que Crédule Grand-Duc, detective privé, se pose la même question. Alors qu'il s'apprête à abandonner, la vérité surgit devant ses yeux qu'il ferme aussitôt, assassiné.
Il ne reste plus qu'un vieux carnet de notes, des souvenirs, et Marc, son frère, pour découvrir la vérité..."
Extrait choisi: " Mouchot, le jeune pompier, était persuadé qu'il n'avait découvert qu'un petit corps sans vie: le nourrisson avait passé plus d'une heure sous la neige... Et pourtant, lorsqu'il se pencha, il se fit la réflexion que l'enfant, son visgae, ses mains, ses doigts étaient à peine bleuis. Le corps reposait à une trentaine de mètres du brasier. La chaleur protectrice de la carlingue brûlante l'enveloppait. Le jeune pompier de Sochaux pratiqua alors, très vite, exactement comme on le lui avait appris, le bouche-à-bouche, puis un massage cardiaque, avec d'infinies précautions. Jamais il n'aurait penséqu'il pourrait sauver un nouveau-né, qui plus est dans de telles conditions...
Le bébé respirait encore, faiblement. Les services d'urgence, dans les minutes qui suivirent, se chargèrent du reste. Par la suite, les médecins confirmèrent que c'étaient l'incendie dans la clairière, la chaleur dégagée par la carlingue en fusion, qui avait sauvé le nouveau-né, une petite fille aux yeux bleus, très bleus pour son si jeune âge, vraisemblablement française à en juger par sa peu claire. Elle avait été éjectée à une distance suffisante pour ne pas être brûlée vive mais pour pouvoir néanmoins bénéficier de la protection des flammes contre le froid de la nuit. Terrible ironie, c'est l'holocauste des passagers, de ses parentsn qui lui avait sauvé la vie. C'est ce que dirent les médecins pour expliquer le miracle.
Car c'était bien un miracle!"