Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Selon Pépite
25 janvier 2014

Le confident

Le confident de Hélène Grémillon

Ce livre m'a été conseillé par une très bonne amie (mon amie M. qui lit toujours de très bons livres et qui sait toujours ce qui va me plaire en matière de lecture). Elle m'a dit qu'une fois entamé, on ne pouvait plus s'arrêter... et une fois encore elle a eu raison. J'ai lu ce roman en trois jours. L'intrigue on la devine dès les premières pages, presque même dans le résumé. Mais j'ai trouvé que l'auteur savait nous tenir en haleine, que les personnages étaient attachants, malgré une certaine horreur de la situation. En effet tout est compliqué dans cette histoire et c'est le lien entre chacun qui est fascinant. C'est un livre ou il y a beaucoup d'amour, de la haine aussi, de la jalousie, de l'envie, de la tristesse, de l'affection, du dévouement, de l'attachement,... bref tout un florilège de sentiments. Et puis ça donne à réfléchir sur le mariage, le couple, la maternité, la famille. Quand j'ai refermé le livre, je n'ai pas su quel personnage était le plus à blâmer ou à défendre... mais j'ai vu une porte s'ouvrir.

le-confident

Quatrième de couverture: "Camille vient de perdre sa mère. Parmi les lettres de condoléances, elle découvre un étrange courrier, non signé. Elle croit d’abord à une erreur mais les lettres continuent d’arriver, tissant le roman de deux amours impossibles, de quatre destins brisés. Peu à peu, Camille comprend qu’elle n’est pas étrangère au terrible secret que cette correspondance renferme.

Dans ce premier roman sur fond de Seconde Guerre mondiale, Hélène Grémillon mêle de main de maître récit historique et suspens psychologique. Le confident a obtenu cinq prix littéraires et été traduit en dix-huit langues."

Extrait choisi: " Ce ne sont pas les autres qui nous infligent les pires déceptions, mais le choc entre la réalité et les emballements de notre imagination.

Annie et moi faisions toujours la route ensemble de l'école à la mercerie. On ne partait pas en même temps, mais la distance qui nous séparait se réduisait au cours du chemin. L'allure de celui qui était devant faiblissait sensiblement, tandis que celui qui était derrière accélérait tout aussi sensiblement, jusqu'à ce que l'un arrive à la hauteur de l'autre.

Mais des années plus tard, le jour de nos retrouvailles - le 4 octobre 1943, à Paris -, Annie a ri en me faisant remarquer que c'était toujours moi qui tenais les deux rôles, soit je la rattrapais, soit je la laisser me rattraper, en tout cas elle, elle n'avait jamais modulé son pas, elle le jurait. Je n'avais pas cherché à m'en défendre, c'est vrai que pour rien au monde je n'aurais raté ces trajets que j'appelais pour moi nos "promenades en amoureux" - les mots servent souvent à arranger la nature des choses."

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Merci de partager avec nous cette jolie découverte! ça donne envie de le lire!<br /> <br /> Bon week-end!
Répondre
M
Encore un livre qui donne envie :-)
Répondre
L
Je l'ai lu il y a quelques mois, comme toi d'une traite. Mais, une fois terminé, je n'ai pas réussi à savoir si j'avais aimé ou pas!
Répondre
L
Oh oui. .....j ai l impression que qd tu commence tu le fini vite....tu vas devenir ma conseillère. ....j ai déjà bien aimé celui que tu m as offert!
Répondre
Selon Pépite
Publicité
Archives
Newsletter
Publicité